Persistance des guerres : que peut la science politique ?

Cette question est au centre d’un colloque international ouvert hier à l’Université catholique d’Afrique centrale à Yaoundé.

La guerre est une constante dans les sociétés humaines. Mais des facteurs viennent l’exacerber dans l’ère contemporaine, faisant craindre un réel embrasement global. Parmi ces étincelles, le Pr. Pélagie Chantal Belomo Essono cite la guerre en Ukraine, la crise écologique, les batailles pour le contrôle des ressources, la course à l’armement, le terrorisme, etc. Le chef de département de science politique à l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) a fait ce développement lors de son mot de bienvenue en ouverture du colloque international placé sous le thème : « La guerre et la science politique : Est-il encore possible de penser le politique ? ». Les assises ouvertes, hier 25 mai, interrogent la relation entre la guerre et la science politique de nos jours et l’utilité de la science politique dans l’analyse et la compréhension de la guerre. « Il faut continuer à analyser la place de la guerre dans la production de l’ordre mondial, saisir son intelligibilité pour aboutir à la paix et voir comment reconstruire la société dans son entièreté après un conflit d’envergure », soutient le Pr. Pélagie Chantal Belomo Essono. 
L’UCAC organise ce colloque pour répondre à la nécessité de production scientifique autour d’une thématique qui interpelle le monde entier. C’est également l’occasion de renforcer l’armature de la paix, tel que l’a indiqué le recteur, l’abbé Pr. Jean Bertrand Salla. Les travaux ouverts hier ont été marqués par la leçon inaugurale du Prof Luc Sindjoun. Le conseiller spécial du président de la République e...

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