Corruption et rentrée scolaire : la Conac au front

Affiches, pinceaux et boîte de colle en mains, l’équipe mixte de la Commission nationale anti-corruption (Conac), composée de trois hommes et une femme, arpente les couloirs du Lycée bilingue de Yaoundé, au quartier Essos. Hier 22 août, ces responsables, facilement identifiables à leurs polos rouges floqués aux initiales de la Conac, ont collé aux babillards et autres espaces réservés à l’affichage, des lycées de Ngousso-Ngoulmakong, Nkolondongo, Cité-verte, Nkol-Eton, Ekounou…, une dizaine d’affiches contenant des messages de sensibilisation et d’éducation en français et en anglais. Anselme Ndopata, chef d’équipe, explique qu’il s’agit « d’affiches à trois entrées ». Ces documents renseignent en effet sur les types d’infractions susceptibles de faire l’objet de corruption, les sanctions pénales et les amendes qui les accompagnent, ainsi que les références contenues dans le Code de procédure pénale. L’équipe de la Conac a également distribué des flyers, des dépliants et des exemplaires de « Newsletters », une publication mensuelle de l’institution. Destinées aux membres de la communauté éducative, c’est-à-dire aux responsables de l’administration, enseignants, parents d’élèves et élèves, ces messages sensibilisent contre la corruption et toutes les autres pratiques répréhensibles en cette veille de rentrée scolaire 2023. A travers cette croisade, la Conac souhaite réduire à leur plus simple expression, ces comportements illicites qui ont fait leur lit en milieu scolaire. 
Ces affichent indiquent que la Conac a recensé 17 infractions à dénoncer. Elles sont, entre autres, en lien avec : la participation dans une affaire, faux et usage de faux ...