Après le drame de Mbankolo : on cherche un site de recasement

L’annonce a décrispé quelque peu les visages marqués par la douleur vendredi dernier à la maison du parti de Nkomkana, dans l’arrondissement de Yaoundé II. « Le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de chercher les sites de recasement pour les personnes qui vont quitter les zones à risque ». Révélation faite par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, lors d’une nouvelle séance de remise des appuis du président de la République aux victimes de l’éboulement de terrain qui a fait officiellement 28 morts au quartier Mbankolo, dimanche 8 octobre dernier, suite à de fortes pluies. Après les victimes directes le lendemain du drame, ce sont, cette fois-ci, une quarantaine de familles installées dans le voisinage du site du sinistre qui ont reçu du matériel de couchage, des denrées alimentaires, du nécessaire de toilette, etc. Celles-ci ont volontairement libéré les lieux pour permettre à la mairie de procéder à des casses, puisque la zone demeure très dangereuse. 
C’est donc, pour l’instant, 57 familles identifiées qui sont directement impactées par cette catastrophe. Il est question pour le gouvernement de trouver une solution rapide pour leur permettre de libérer la maison du parti de Nkomkana où elles s’abritent jusqu’ici, afin de les installer dans un endroit plus viable. Toujours dans l’optique d’une solution pérenne, le ministre de l’Administration territoriale a invité tous ceux qui occupent encore les zones à risques à suivre l’exemple des déguerpis volontaires de Mbankolo. Ces derniers doivent déménager pour sauver leur vie, celles de leurs proches et préserver leurs biens. « Après la période de sensibilisation et de tolérance administrative qui, à notre avis,...