Projet de loi de finances : ça passe au Sénat

Le débat n’a pas été nécessaire vendredi dernier au Sénat. Après la lecture du rapport de la Commission des finances et du budget par le sénateur Benjamin Amama Amama, la Chambre a adopté le projet de loi de finances pour l’exercice 2024. Ceci, sans que le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, ait besoin de prendre une seule fois la parole, faute de questions dans l’assistance. La raison étant la discussion en Chambre entière tenue avec les membres du gouvernement sur ce texte dans la soirée du 6 décembre dernier. Une dizaine parmi eux avaient alors dû apporter des éclairages sur divers aspects en lien avec leur projet de budget au niveau des départements ministériels : eau et électricité, travaux publics, décentralisation, agriculture, habitat, transports, affaires sociales, etc. Ce n’est que le lendemain que la Commission des finances et du budget a examiné le texte au fond, en présence du Minfi.
En ouvrant la discussion générale lors de la plénière d’adoption de vendredi dernier, le premier vice-président du Sénat, Aboubakary Abdoulaye, a rappelé toutes ces péripéties. Histoire d’éviter que les mêmes questions soient à nouveau posées. Finalement, on a assisté à deux prises de parole. La sénatrice Okala Bilaï a invité le gouvernement à peupler suffisamment la péninsule de Bakassi et à y implémenter plus de projets, afin que cette terre soit attractive et développée. Le sénateur Philip Leke Besongoh a, quant à lui, fait des observations sur la traduction en anglais de certaines parties du projet qui pourraient prêter à confusion, selon lui.
Le budget de l’Etat pour l’exercice 2024 s’équilibre en ressources et en emplois à hauteur de 6740,1 milliards de F. Par rapport à l&rsquo...