Eiforces : deux nouvelles cuvées sur le terrain

C’est une double cérémonie de portée majeure qu’a abritée le campus de l’Eiforces à Awae vendredi dernier, au regard des problématiques sécuritaires abordées : les clôtures du 25e stage de formation des formateurs d’unités de polices constituées ainsi que de la 3e formation sur les Explosives Ordnance Disposal (engins explosif improvisés, EEI).
Le stage a réuni 25 personnels des forces de sécurité de dix pays d’Afrique francophone (Cameroun, Benin, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, RDC, Sénégal, Togo) et a duré huit semaines. Quant à la formation sur les EEI, elle a regroupé durant deux semaines, dix personnels de la Gendarmerie nationale et dix autres de la Police nationale. Le tout, pour un bilan de réussite à 100%. De quoi ravir les participants. « Désormais, nous sommes capables de neutraliser un engin explosif, de le déplacer, et de faire bien d’autres choses. Au niveau du Gouvernement polyvalent de la gendarmerie nationales (GPIGN), vu que nous sommes engagés sur plusieurs fronts, ça peut nous aider à déminer les routes par lesquelles nous sommes obligés de passer », a indiqué le gendarme Yves Eugène Nlend, major de la formation en EEI. Le major du 25e stage de formateurs d’unités de police constituées, le lieutenant guinéen Douno Bengaly, se dit également satisfait. « Nous avons appris ce qui constitue la mallette des Nations unies, ce qui n’était pas une réalité dans mon pays. Et dans cette mallette, il y a six grands modules : armement, tactique de police, maintien de l’ordre, droit international humanitaire, opérations de maintien...