Vœux 2024 : Bonne année, Monsieur le Président !

Le chef de l’Etat reçoit ce jour, au Palais de l’Unité, les vœux du corps diplomatique accrédité au Cameroun et ceux des corps constitués nationaux.

En ce début d’année 2024, le Palais de l’Unité va ouvrir ses portes ce jour, pour les vœux de Nouvel an au président de la République, Paul Biya. Une cérémonie qui a repris ses droits l’année dernière, après la pause imposée par la pandémie à coronavirus. Une cérémonie en deux actes qui verra le Palais de l’Unité se vêtir de ses plus atours pour accueillir les invités du chef de l’Etat. La première phase de cette rencontre sera consacrée au corps diplomatique accrédité au Cameroun. Sous la conduite du doyen de leur doyen et haut-commissaire de la République gabonaise, S.E Paul Biya, les représentants des pays amis du Cameroun et des organisations internationales installées dans notre pays vont échanger avec le président Paul Biya sur les grands sujets de l’actualité de l’heure. De nouveaux visages vont prendre part à cette rencontre pour la première fois. Le président de la République ayant en effet reçu, depuis le mois de juin 2023, les lettres de créance d’une trentaine de chefs de missions diplomatiques nouvellement accrédités au Cameroun. Ce sera également l’occasion pour le chef de l’Etat de donner la position de notre pays sur les grandes questions qui préoccupent le monde en ce moment.
Dimanche dernier, lors de son message de vœux de nouvel an à ses compatriotes, le président Paul Biya avait déjà brossé un aperçu de ces problèmes. Il a notamment parlé de la persistance de la guerre en Europe de l’est ; la résurgence en octobre 2023 du conflit israélo-palestinien… Le chef de l’Etat a rappelé l’incidence de ces conflits dans la marche du monde. Ainsi, la guerre entre la Russie et l’Ukraine continue de perturber les circuits d’approvisionnement du marché mondial des produits de grande consommation, avec notamment l’explosion des prix des denrées alimentaires et les cours des ressources énergétiques. Alors que les conditions d’accès aux financements se font plus dures encore. Le conflit israélo-palestinien n’est pas en re...

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