Alimentation en milieu scolaire: la vigilance reste de mise

Dans les lycées et écoles primaires, les responsables prennent des mesures d’hygiène pour la santé des élèves.

Quand il s’agit d’assurer l’alimentation des élèves en milieu scolaire, certains responsables d’établissements n’hésitent pas à payer le prix fort. C’est le cas du lycée général Leclerc. Ici, tout a été aménagé dans un grand espace dénommé « cantine » pour plus de 6 000 élèves. Dans des hangars bâtis en matériaux provisoires, ce sont 35 restaurateurs vêtus de blouses blanches qui s’occupent chacun de son commerce. Des menus variés sont proposés aux élèves. Du pain garni avec du haricot, omelette, des spaghettis en passant par des beignets saupoudrés de sucre, jusqu’à la crème glacée, caramels, biscuits, chocolat, arrosés de toutes sortes de jus. Il y en a pour tous les goûts ! A l’exception de l’eau et des produits proscrits par le lycée. Ceci afin  d’éviter les cas d’indigestion.
Pour le chef de l’établissement, Elisabeth Ntonga, n’est pas restaurateur dans son lycée qui veut. Le vendeur doit au préalable déposer un dossier composé d’une demande de vente, d’un certificat médical délivré par le médecin de l’inspection scolaire, un plan de localisation du lieu de résidence du concerné, la photocopie de la carte nationale d’identité, etc. Des ingrédients qui expliquent la propreté des lieux et la qualité des repas concoctés. « Je viens régulièrement ici me ravitailler parce que la nourriture est bien faite et les prix sont abordables pour tous. De plus, l’hygiène est de mise. Donc, il n’y a aucun risque d’attraper des maladies », se réjouit un élève. S’agissant de la veille sur la qualité des produits, « une équipe du service des activités post et périscolaires s’occupe des cantines. S’ajoute l’infirmière de l’établissement qui procède au contrôle plusieurs fois dans la journée.
Le processus n’est pas différent dans certaines écoles du primaire. Le restaurateur doit présenter un dossier en bonne et due forme. Il doit être vêtu d’une blouse de couleur blanche et couvrir les produits. « Nous vérifions à notre niveau la qualité des aliments car, il est interdit de vendre les produits fabriqués à base d’eau. Nous tenons également compte de l’hygiène corporelle des vendeurs », explique Jean Marie Atangana Atangana, directeur de l’école publique d’application Melen 2. La donne diffère cependant chez les tout-petits. Bouts de pain, biscuit, jus et autres victuailles sont disposés dans de petites gamelles. Des provisions apprêtées par les parents qui préfèrent cette option. De quoi les rassurer tous, hier, alors que se célébrait la Journée mondiale de l’alimentation.

 Jean Théodore Bassi Ngoa Zé: « La vente de certains produits est proscrite »

Délégué régional de l'Education de base pour le Centre

Monsieur le délégué, l’alimentation en milieu scolaire se pratique de manière désordonnée dans certains établissements. L’on constate que la nourriture est vendue dans de mauvaises conditions d’hygiène. Que disent les textes?
L’alimentation en milieu scolaire est très délicate. C’est pourquoi, il y a des textes pour réglementer cette activité. Dans l’ensemble, ceux-ci précisent les conditions d’obtention d’un agrément pour un vendeur, l’hygiène des denrées à vendre ainsi que leur conservation. De même que la salubrité du lieu de vente. Je voudrais signaler que ces textes concernent essentiellement les commerçants installés à l’intérieur, dans un cadre choisi par les responsables d’établissements. Côté consommation, les jus dit naturels proposés par les vendeurs, sont proscrits. Car pour ces derniers, nous ne connaissons pas l’origine de l’eau avec laquelle ils sont fabriqués. Nous nous appuyons aussi sur les textes de l’Oms qui da...

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