FESPACO 2017: Ouaga vous dit au revoir…

La plus grande biennale du cinéma africain ferme ses portes ce samedi, après une semaine pleine de rythme.

Il n’y a pas qu’en football que les bookmakers s’agitent à l’approche des grandes échéances. Au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui rentre en gare demain, 4 mars, les paris sont serrés. Si en 2015, « Timbuktu » du Mauritanien Abderrahmane Sissako était le favori suprême de l’Etalon d’Or de Yennenga (même si au final, c’est « Fièvres » du Marocain Hicham Ayouch qui à la surprise générale l’emporte), cette année, l’incertitude est reine dans la capitale du 7e art africain. Parmi les 20 films en sélection officielle, il est difficile, presque imprudent, de se montrer tranchant. De quoi compliquer un peu plus la tâche de Nour-Eddine Saïl (Maroc), président du jury longs-métrages et des six autres jurés.
Si personne ne souhaite s’avancer sur le futur vainqueur de l’Etalon d’Or, quelques titres reviennent tout de même à l’esprit. C’est par exemple le cas du film « Le puits » de l’Algérien Lotfi Bouchouchi, acclamé pendant plusieurs minutes au terme de sa projection le 1er mars dernier au Ciné Burkina. « Félicité » du Sénégalais Alain Gomis, déjà vainqueur du trophée doré en 2013 avec « Tey », est récurrent dans les conversations, sans oublier « Fre » de l’Ethiopien Kinfe Banbu, « Wulu » du Malien Daouda Coulibaly, « Le gang des Antillais » du Guadeloupéen Jean Claude Barny, ou encore « La forêt du Niolo » du Burkinabè Adama Roamba. Vous l’aurez compris, on a du mal, beaucoup de mal à se décider.
Dans la section des courts-métrages, « A place for myself » de la Rwandaise Marie Clémentine Dusabejambo, qui plonge en 21 minutes les cinéphiles dans le quotidien poignant d’une petite albino...

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