Education : la GP fait son école

C’est par un extrait du message du président de la République à la jeunesse lors de la célébration de la 57e édition de la fête qui leur est dédiée, le 10 février 2023, que s’ouvre le dernier numéro de Bottes rouges, le magazine de la Garde présidentielle. Paul Biya leur rappelle alors le rôle fondamental que doit jouer l’école dans la préparation à leur entrée dans la vie active. On le comprend, ce 29e numéro fait la part belle à l’éducation. On ne le sait peut-être pas, que ce soit dans son camp d’Obili ou dans certaines de ses structures, la Garde présidentielle s’est efforcée de mettre sur pied un système scolaire ouvert aux jeunes Camerounais, sans distinction aucune. Ils peuvent ainsi faire leurs premiers pas à la maternelle et au niveau du primaire. Dans l’éditorial publié pour la circonstance, le chef de corps, le colonel Raymond Jean Charles Beko’o Abondo souligne qu’il s’agit de rester actif dans le renforcement du lien armée-nation « si cher au président de la République, chef des forces armées. Particulièrement dans le délicat domaine de l’éducation ». En plus de celles construites dans ses installations d’Obili à Yaoundé, la Garde présidentielle est également montée au front dans d’autres localités du pays où elle a pu largement venir en appui aux actions des pouvoirs publics. C’est le cas du village Odock, près de Ndjoré où, grâce à l’action de la GP, les enfants du village et des localités voisines ont arrêté de parcourir des dizaines de kilomètres pour la quête du savoir. Il s’est souvent agi de la construction, l’équipement de salles de classe qui ont ensuite été rétrocédées à l’Etat. Les résultats enregistrés ici sont à la mesure des efforts consentis par la Garde présidentielle et ses démembrements. Car il faut le relever, les associations féminines de cette unité d’élite se sont fortement impliquées dans ce travail.
Mais à côté de ce volet social, à mettre à l’actif des actions civilo-militaires, la GP est restée concentré...