Import-substitution : l’urgence de former des compétences

C’est la feuille de route 2024 au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, arrêtée hier lors de la conférence annuelle.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary a présidé hier à Yaoundé la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés de son département ministériel. Il était accompagné de ses collègues en charge de la Jeunesse, du Travail, de la Sécurité sociale, et Postes et des Télécommunications. Les participants vont réfléchir pendant deux jours sur le thème : « Promotion de l’emploi et du développement des compétences en contexte de politique d’import-substitution ». La formation professionnelle étant une activité indispensable pour la création de la richesse, il était question pour ce département ministériel de peaufiner ses stratégies en vue de l’application des directives du chef de l’Etat concernant l’import-substitution. 
A travers ce thème, il est question pour le ministre Issa Tchiroma Bakary de fournir à ses collaborateurs des services centraux et déconcentrés tous les éléments nécessaires pour agir sur le terrain afin d’accompagner la matérialisation de la politique du chef de l’Etat qui, dans son adresse à la jeunesse le 11 février dernier, invitait les jeunes à saisir les opportunités qu’offre la mise en œuvre du plan triennal d’import-substitution 2024-2026. « Les réflexions qui seront ainsi engagées lors des travaux, permettront non seulement d’assimiler le contexte d’import-substitution et ses implications, mais aussi de trouver des solutions qui vont permettre au système des formations professionnelles de développer une offre adéquate de production, de transformation de produits locaux conduisant à la création d’emplois décents », a-t-il affirmé.
Globalement, l’objectif de cett...

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