Jean-Baptiste Bokam : le dernier voyage

Les ultimes hommages à Jean-Baptiste Bokam ont débuté hier. La levée de corps de ce haut commis de l’Etat, décédé le 16 janvier dernier à 72 ans, a eu lieu à l’Hôpital général de Yaoundé. Cette brève cérémonie chargée d’émotion s’est déroulée en présence du représentant du chef de l’Etat, Galax Etoga, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie, et successeur du défunt à ce poste depuis 2018.

Egalement présents, des amis et proches venus partager la douleur de la famille éplorée, mais aussi plusieurs personnalités dont beaucoup ont côtoyé le défunt comme collègue au sein du gouvernement. Entre autres : le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo ; le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi ; le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE, élite de la région de l’Est, d’où était originaire le défunt, etc.
Outre l’installation de la dépouille, le moment phare de la cérémonie a été l’office religieux d’une quinzaine de minutes présidé par Mgr Faustin Ambassa Ndjodo, archevêque de Garoua. Le prélat a demandé aux vivants de prier pour le repos paisible de l’âme du défunt. Il a également exhorté l’assistance à suivre les traces de cet homme qui s’est mis au service de la Nation. Après avoir gravi les échelons au sein de la Caisse nationale de Prévoyance sociale, Jean-Baptiste Bokam intègre le gouvernement le 16 mai 1988 en tant que ministre du Travail et de la Prévoyance sociale. Il est ensuite tour à tour ministère des Travaux publics et des Transports à partir du 9 avril 1992 et ministre des Travaux publics du 27 novembre 1992 au 7 d&eac...