Contrôle et vigilance
- Par Alfred Mvogo
- 24 août 2016 23:44
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Un établissement scolaire n'est pas un business. Un promoteur privé d'établissement scolaire ne saurait être assimilé à un opérateur économique dont le but ultime est de réaliser de bonnes affaires, de faire du bénéfice, dans le respect des normes et des règles en vigueur.
Certes, selon une expression connue dans les milieux économiques et financiers, le fondateur
d'établissement aussi « brasse l'argent », des sommes plus ou moins importantes résultant de la sommation des frais de scolarité, des frais d'examens, voire de la vente pourtant interdite des uniformes, des livres et autres fournitures scolaires ou bien des frais de cours de vacancès. Toutefois, sauf à se travestir en vendeur d'illusions, le promoteur d'établissement scolaire ~è fait pas du business. Sa mission participe de l'un des devoirs constitutionnels de l'Etat, à savoir assurer l'éducation des Camerounais, la formation intellectuelle, morale civique de la jeunesse. Au regard des règles en vigueur pour l'ouverture et la gestion des établissements scolaires privés ainsi que des résultats académiques dans les ordres d'enseignements primaire et secondaire, il n'est pas évident que tous les promoteurs d'établissements scolaires soient parfaitement imprégnés de cette mission fondamentale. Nombreux sont ceux qui s'acquittent de leur devoir. Nombreux aussi sont les promoteurs de complexes scolaires dont le sobriquet d' « écuries» n'est pas usurpé.
La décision de fermeture de 22 établissements scolaires privés dans la région du Littoral, décision rendue publique le 12 août dernier par le ministre des Enseignements secondaires, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe est significative à ce sujet. Le communiqué ministériel explique les sanctions prises par le non-respect des procédures de création, d'ouverture et de fonctionnement des établissements scolaires privés concernés. Un grand nombre d'entre eux sont des établissements scolaires sans papiers ou clandestins. La liste n'est d'ailleurs pas close, car le délégué région...
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