Conflits armés : SOS, enfants en détresse !

Un chiffre pour bien mesurer l’ampleur du mal : plus de 400 000 enfants dans le monde vivent dans les zones en proie à des conflits armés ou les fuient, d’après l’Organisation des Nations unies (ONU). Information rappelée, lundi 3 juin dernier, par Sébastien Touzé, directeur de la Fondation René Cassin-Institut international des droits de l’Homme. C’était en ouverture de la 7e session internationale du cours de droit international des droits de l’Homme qui se tient au campus de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (Iric) à Yaoundé. La réflexion, pour cette édition, tourne autour de la protection de l’enfant dans le cadre des conflits armés. Le fait est que dans les zones de crise, cette catégorie sociale est l’une des plus impactées par la barbarie des entrepreneurs du chaos. Les enfants sont tués, mutilés, victimes de violence sexuelle, enlevés contre demandes de rançon, privés d’éducation ou enrôlés de force dans les bandes armées au service de chefs de guerre sanguinaires.
La formation en cours à l’Iric est organisée à l’initiative de l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé. Le président du bureau exécutif de cette organisation, le député Vincent de Paul Emah Etoundi, a regretté que le Cameroun ne soit pas épargné par ces histoires tragiques. Il a évoqué à cet effet l’activité criminelle des groupes sécessionnistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest et les exactions de la secte terroriste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. « On a encore frais à l’esprit ce qui s’est passé la semaine dernière à Bamenda, où les forces de défense et de sécurité ont repoussé une attaque des hommes armés qui tentaient de perturber les examens du GCE dans une école privée. Un élève a été blessé &agra...