Contraintes et promesses de l’entreprise de presse en Afrique : les finances, nerf de la guerre
- Par Priscille Moadougou
- 08 juil. 2024 16:19
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Dans un environnement en perpétuelle mutation, il est important de se donner les moyens de se réinventer tout en conservant son identité.
« Contraintes et promesses de l’entreprise de presse en Afrique ». C’est le thème du cinquième panel du Colloque des 50 ans de Cameroon Tribune, placé sous le thème général : « Presse publique, pluralisme politique et révolution numérique ». Le 5 juillet dernier au Hilton Hôtel de Yaoundé, pendant près de deux heures, les principaux panélistes se sont succédé autour du modérateur, Pr. Henri Ngoa Tabi, professeur titulaire des universités, enseignant-chercheur. Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame, le Directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps) s’est appesanti sur le sous-thème : « Et si, pour asseoir la résilience de la presse écrite publique, on changeait de paradigme ? ». Pour l’intervenant, la Sopecam a pour rôle de promouvoir les actions et la politique de l’Etat. En contrepartie, l’Etat a l’obligation de lui apporter des subsides. Cela ne saurait être une faveur. Or, les moyens de l’Etat se faisant rares, il y a lieu d’engager des réflexions autour du modèle économique de la Sopecam. La ligne éditoriale reste le phare dans ce contexte. Dans un environnement de résilience, la solution serait d’ouvrir le capital à d’autres entreprises publiques.
Pr. Brusil Miranda Metou, agrégée de droit public, a axé son intervention autour de : « L’économie de la presse écrite et ses spécificités ». La presse écrite doit-elle être réinventée ? S’est-elle interrogée, après avoir fait le constat de son économie fluctuante dans un contexte en constante évolution. Pour se réinventer, elle peut avoir recours à plusieurs types d’aides : directe, indirecte et mixte. L’ouverture à l’actionnariat doit se faire avec un grand discernement.
« Défis et perspectives des médias du secteur public : la problématique de la pertinence, 50 ans après la création de Cameron Tribune », était l’orientation de la réflexion de Paul Mengoumou. Ce dernier, qui a d’ailleurs reconnu qu’il existe une forte concurrence avec les plateformes numériques privées. Vivant au Canada depuis 44 ans, il a confié qu’il n’existe pas de journal quotidien public dans ce pays. Selon lui, dans un environnement global en perpétuelle mutation, Cameroon Tribune doit renouveler ses pratiques professionnelles et son offre de contenus.
Le Directeur général de la Sopecam, Marie Claire Nnana a changé l’inti...
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