Filière bambou et rotin : un encadrement de poids

Ceux qui prennent la route pour la région du Sud partant de Yaoundé, ont sans doute déjà remarqué les œuvres en rotin et en bambou souvent exposées pour la vente. On retrouve le long du trajet de nombreux artisans au talent à revendre. Pour les accompagner, le gouvernement a mis en place le village artisanal spécialisé de Mbalmayo, un centre commercial ultramoderne. Désormais ils auront aussi l’accompagnement de l’Organisation internationale sur le bambou et le rotin (Inbar), une organisation intergouvernementale de promotion et de développement des espèces à l’échelle internationale et dont le siège est en Chine. Composée de 46 Etats membres, elle conçoit et fabrique plus de 10 000 objets à base de bambou et du rotin. Des étoffes jusqu’aux boissons en passant par des produits cosmétiques, des meubles, et du matériel de bureau. 
C’est dans ce sens que le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III et le Directeur régional Afrique centrale d’Inbar, René Kaam, ont signé à Mbalmayo, le 27 août dernier un mémorandum d’entente. Le ministre de l’Environnement, de la Protection de nature et du Développement durable, Hélé Pierre était également présent. Cette convention vient fixer les modalités de coopération entre les deux parties en vue du développement et de la promotion du bambou et du rotin dans la localité de Mbalmayo et les localités environnantes. Le Cameroun étant deuxième producteur de bambou et de rotin en Afrique avec plus de 2,5 millions d’hectares, ce mémorandum d’entente devrait requinquer la promotion et la valorisation de la filière, le développement des clusters de bambou et de rotin, le renforcement de l’artisanat, entre autres.  
D’une part, le Minpmeesa s’engage, pour les villages artisanaux, à mettre à la disposition d’Inbar, un espace au sein des vil...