Investissements privés : ralentissement au premier trimestre
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 03 sept. 2024 14:52
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La note sur les comptes nationaux publiés jeudi dernier par l’Institut national de la Statistique justifie cela par la baisse de la demande de biens d'équipement.
L’Institut national de la Statistique (Ins) vient de publier les comptes nationaux pour le premier trimestre 2024. L’une des informations à retenir est que les investissements du secteur privé ont connu un ralentissement au cours de la période d’analyse. La dynamique à la baisse des investissements privés s'explique notamment par « la baisse de la demande de biens d'équipement, en particulier les matériels de transport et les ouvrages en pierre, verre et ciment. Cette contraction a été compensée par une hausse de la demande des produits issus de la fabrication de machines et appareils électriques, de la fabrication des meubles ainsi que des investisse- ments dans les bâtiments et travaux publics », peut-on lire dans le rapport. Au cours du dernier trimestre de l’année 2023 pourtant, le relèvement de l’investissement total était justement porté par les investissements privés. Cette performance était justifiée par la hausse de la demande des produits issus de la fabrication des machines et appareils électriques, du matériel de transport, des meubles et des investissements dans les bâtiments et travaux publics. Par contre, à ce moment, on enregistrait une forte contraction des investissements publics de 14,7%. Cette fois-ci, ils se sont plutôt bien comportés avec une hausse de 9,9%. La bonne dy- namique de la composante publique des investissements est attribuée à la hausse des dépenses en capi- tal. De manière globale, on note au cours du premier trimestre 2024 un rythme soutenu de l’activité économique, traduite par une crois- sance du Produit intérieur brut de 3,2 % par rapport au même trimes- tre en 2023. Le secteur primaire par exemple affiche une croissance de 4,1% au premier trimestre 2024, témoignant d’une dynamique glo- balement positive, ceci du fait de l’amélioration significative des ac- tivités de l’agriculture vivrière. « La modeste performance du sec- teur secondaire au cours de ce tri- mestre est essentiellement la conséquence de la baisse des acti- vités des industries extractives. En effet, cette dernière est en baisse...
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