Pain, bonbonne de gaz, produits laitiers : la qualité avant tout

Le développement socioéconomique de tout pays dépend en grande partie de la santé physique et mentale des populations. Pour cela, le Cameroun a mis en place tout une batterie de normes et de dispositifs pour garantir la santé et la sécurité des consommateurs. Le pain, la bonbonne de gaz et les produits laitiers notamment, sont sur surveillance permanente.

Pain
C’est connu, le prix et la taille des différents types de pains vendus sur le marché sont encadrés par des normes qui régissent ce secteur d’activité. On trouve ainsi plusieurs variétés dont les plus consommés sont les croissants de 100g, le pain sans gluten qui varie entre 200 et 300g, le pain et la baquette de pain de 200g qui est la plus prisée. Sur le terrain, les consommateurs comme les distributeurs sont unanimes sur le fait que le rapport quantité-prix est respecté. A 5h du matin ce 9 octobre 2024, Salifou Moktar, grossiste-distributeur, est en train de s’approvisionner dans une boulangerie du centre-ville, au lieu-dit Carrefour Biyem-Assi. Il fait un chargement de 1000 baguettes de pain de 200g dans sa camionnette. Une fois sa cargaison pleine, il s’installe à bord de son véhicule et commence la livraison. Il a une dizaine de boutiques à ravitailler. « A notre niveau, nous veillons à ce que le poids et la couleur du pain soient conformes à la norme. La baquette de pain doit être brun clair et le pain complet est brun. Lorsque je prends un pain en main, je sais s’il est conforme ou pas. Les distributeurs expérimentés savent que les consommateurs sont souvent regardants sur certains aspects du produit. Il m’est arrivé de ne rien vendre parce que la qualité et le poids n’étaient respectés », explique-t-il. 
Au lieu-dit montée cathédrale, dans une boulangerie très fréquentée tout est mis en place pour que la norme soit appliquée avec rigueur. « Ici, ce sont des pains de qualité supérieure. Le client n’a pas à s’inquiéter, ni pour la qualité ni pour le prix. Il m’est arrivé de peser ce que j’achète et à chaque fois, le grammage tel qu’indiqué par l’Agence des normes et de la qualité ont respecté », se réjouit Claire Bidja, cliente. 

Bonbonne de gaz
Dans une station de vente des produits pétroliers situé au quartier Nsam à Yaoundé, Robert Nnang, consommateur, essaye de se faufiler pour pouvoir acheter une bonbonne de gaz. Il n’est pas seul. En effet, cette bousculade provient du fait que la veille, le stock était épuisé. « Les produits qu’on vend ici sont en amont soumis à un contrôle strict. En application de l’arrêté n°006/PM du 12 janvier 2009 fixant les modalités, les règles techniques et de sécurité relatives à l’implémentation, l’aménagement et l’exploitation des dépôts de stockage, et des centre d’emplisseurs de gaz de pétrole liquéfié, le marqueteur lui-même veille sur la qualité des bouteilles afin d’éviter à ses clients de faire face au problème tel l’incendie et le poids qui est de 12,5kg ou 6kg ou encore 35kg est également respectés à la lettre. Des agents de l’Etat viennent régulièrement contrôler l’application des règles », rassure Paul N., pompiste. Selon lui, le respect des normes commence dès la sortie d’usine. Un peu plus loin dans un autre quartier situé à quelques kilomètres de là, Jean Zé, vendeur, a installé devant sa boutique un comptoir de fortune où il a placé des bonbonnes de gaz qu’il a enchaîné pour éviter qu’un malfrat lui en dérobe. Seulement, ici les clients futés sont plus vigilants. Car il n’est pas rare...