Affaires, investissements… : l’arbitrage au cœur du jeu

La cérémonie solennelle d’ouverture de la 5e conférence annuelle de l’African Arbitration Association (AfAA) a eu lieu à Douala hier, 10 octobre 2024. Les travaux, étalés du 9 au 11 octobre, ont été ouverts par Jean de Dieu Momo, ministre délégué auprès du ministre de la Justice, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Thème de ces assises regroupant divers experts : « L’Arbitrage en Afrique sans frontières : arbitrage et ESG en Afrique ». « ESG » pour « Environnement social et gouvernance », comme l’expliquera Sylvie Bebohi Ebongo, présidente du comité d’organisation de la conférence, s’adressant aux médias à l’issue du lancement des travaux.
« Nous sommes aujourd’hui dans un domaine qui ne se limite plus seulement à certaines matières. Il y a quelques années encore, l’arbitrage se limitait beaucoup plus à promouvoir et à protéger les investissements étrangers. Aujourd’hui vous avez un shift qui permet également de protéger les intérêts des Etats hôtes des investissements », a-t-elle poursuivi. Avant d’ajouter que s’invitent désormais dans cette problématique des questions environnementales, sociales et de gouvernance. Entre autres réflexions au menu par exemple, le cas de figure où un investisseur, dans le cadre de ses activités, pollue l’environnement du pays où il s’est installé…
Des diverses allocutions, il ressort que l’arbitrage est un mode de règlement des litiges de plus en plus prisé au sein du monde des affaires. Le maire de la ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè, dans son mot de bienvenue, a relevé que la capitale économique, ville de brassage et d’affaires, abrite deux entités de cette nature. A savoir, le Centre d’arbitrage et de médiation de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), et le Centre de médiation et d’arbitrage du Groupement des entrepri...