Exécution physico-financière du Bip : score amélioré en 2024

Hier, lors de la première session du comité national de suivi tenue à Yaoundé, l’on a tout de même relevé une contreperformance des projets sur ressources internes.

La première session du Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public pour l’année 2024 s’est tenue hier à Yaoundé. Ce qu’on peut en retenir c’est qu’au cours des neuf premiers mois de l’année, on enregistre une légère hausse du taux d’exécution physique des projets par rapport à la même période l’année dernière. « Malheureusement, en ce qui concerne l’investissement en ressources internes, nous avons quelques petits problèmes parce que nous sommes en légère baisse. Je crois que les pouvoirs publics sont en train de tout faire pour que nous rattrapions ce retard avant la fin de l’exercice», a expliqué Rosette Ayayi, présidente du Comité, qui a rappelé le contexte dans lequel s’exécute ce budget de 1604,07 milliards de F. Elle a aussi observé que ce sont les mêmes problèmes qui reviennent, notamment l’insécurité dans certaines zones, la non maturation des projets, le retard dans le paiement des décomptes et puis, tout récemment, les problèmes de changements climatiques. La grande pluviométrie cette année aurait également fortement freiné l’exécution de certains projets.    
En chiffres, cela donne un taux d’exécution physique des projets à 44,57% contre 40,77% en 2023. Pour ce qui est du Budget d’investissement public (Bip) sur ressources internes, le taux de réalisation physique est de 42,72% contre 50,51% à la même période en 2023. Les projets à financements extérieurs quant à eux sont réalisés à 46,78% contre 33,11% en 2023. En termes de performances dans les taux de réalisation physique, les régions du Littoral (79,40%) et de l’Adamaoua (66,82%) enregistrent les meilleurs scores tandis que celles du Nord (39,43%) et du Centre (43,43%) ont moins bien travaillé. La présidente du Comité a invité les acteurs à redoubler d’ardeur car les projets mal exécutés ou non exécutés doivent désormais faire partie du passé. 
Dans la région du Sud-Ouest par exemple, où le taux d’exécution a dépassé les 60%, l’on a déjà identifié les obstacles à la bonne ex&eacut...

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