Ngodi Bakoko, Douala : un corps gardé en attendant « résurrection »

La dépouille de Martin E., mort chez lui vendredi à 71 ans, a été conservée sur place par sa fille, qui a espéré jusqu’à ce lundi qu’un pasteur le ramène à la vie.


Des éléments de la brigade de gendarmerie de Bakoko ont débarqué hier matin au domicile de Martin E. au quartier Ngodi Bakoko (arrondissement de Douala III). Les pandores étaient accompagnés d’un médecin, qui a constaté que l’intéressé était décédé. Un constat, mais surtout une confirmation : le vendredi précédent, une petite-fille de Martin E., infirmière à Edéa venue passer quelques jours chez son grand-père malade s’était rendu compte de son décès. Le septuagénaire, emporté par la maladie, a été accompagné dans ses derniers jours par des prières de proches.
Après avoir alerté la famille, l’infirmière dira à sa tante – une des filles du défunt qui vivait avec lui – de prendre les dispositions nécessaires pour la suite, notamment la mise à la morgue. Avant de retourner sur Edéa. Mais les choses vont prendre une tournure inattendue. A certains qui l’appellent, la fille de Martin E. assure que son père est certes très malade, mais encore en vie, et qu’elle attend son beau-frère pasteur qui viendra de la région de l’Est. A d’autres, elle dit que son géniteur est mort, mais qu’un pasteur va le ressusciter…
Ce dimanche, un parent appelle l’infirmière et lui reproche d’avoir diffusé un « fake news » dans la famille, puisque papa Martin est apparemment toujours en vie. L’infirmière se fait alors formelle : son grand-père est bel et bien mort, et c’est en professionnelle de la santé qu’elle parle. Tout de même int...

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