Développement local : le challenge de la mobilité urbaine

La mobilité dans les grandes villes camerounaises reste un sujet préoccupant pour les pouvoirs publics, dans la mesure où les rues et trottoirs sont encombrés par des commerçants ambulants, fixes et non formels. Parmi eux, il s’avère que les jeunes femmes sont plus nombreuses que les hommes, et que la plupart de ces jeunes gens sont diplômés de l'enseignement supérieur. C’est l’un des aspects importants des résultats de l’étude « Inform'All City » qu’a menée le Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (Feicom). Financée par le gouvernement allemand via son instrument de coopération technique (GIZ), ladite enquête a été réalisée dans les communes d'arrondissement de Yaoundé I et II. La restitution entière a eu lieu mercredi dernier, 17 décembre 2025, au siège du Feicom, dans le cadre d'un atelier conduit par le Directeur général de cet organisme, Philippe Camille Akoa. Ont pris part à ces travaux, des représentants de la GIZ, des municipalités concernées, de la Direction générale des impôts, des commerçants et des administrations en charge des questions de la décentralisation et du développement local.
L'étude visait aussi à recenser les vendeurs de la rue « pour mieux les encadrer et les aider à quitter cette situation socioéconomique précaire et transitoire », a précisé le DG du Feicom. Pour effectuer ce recensement, une plateforme numérique offrant plusieurs commodités, en terme de commandes commerciales ou de création d’une base de données statistiques a été conçue et présentée. Cet outil permettra d’un côté, aux collectivités territoriales décentralisées concernées de mieux fiscaliser les commerçants en question. De l’autre côté, elle aidera ces commerçants à payer facilement leurs taxes et à développer leurs compétences e...