Crise post-électorale : l’économie en a pris un coût

Après les élections présidentielles du 12 octobre 2025, les activités ont tourné au ralenti pendant quelques semaines.

Les violences après la présidentielle du 12 octobre 2025 ont eu des répercussions économiques au Cameroun. Les commerces de gros et de détail ont été particulièrement touchés, avec une baisse d'activités. Les denrées alimentaires de grande consommation en provenance des régions du septentrionales et de l’Est ont été bloquées dans les villes comme Garoua, Ngaoundéré et Bertoua. Des camionneurs en partance pour les régions du Centre et du Littoral ont été obligés de s’immobiliser pendant plusieurs jours dans ces villes. Ce qui a eu pour conséquence la flambée des prix de certains produits. Un sac d’oignon de 100kg habituellement vendu entre 40000 F et 45000 F s’est vendu à 100 000 F voire plus ; le sac d’arachides de 100 kg s’est vendu à environ 100 000 F alors que le prix initial était de 50 000 F ; un kilogramme de viande de bœuf est passé de 3500 F (prix homologué) à 4500 F voire 5000 F. Cette période a aussi été marquée par des pénuries de carburant et du gaz domestique. 
Les zones touristiques, ont subi des pertes relatives à la crise post-électorale en raison de la baisse des activités. C’est ce qu’explique Robert B., tenancier d’un restaurant situé à Yaoundé. « Nos clients sont essentiellement constitués des touristes. Pendant cette période, nos recettes ont chuté parce que le nombre de touristes a baissé. Mes recettes journalières sont passées de 250 000 F à 15000 F ou 20000 F. Heureusement que cette situation n’a pas trop duré», a-t-il raconté. Les secteurs industriels, tels que la fabrication de produits métallique...

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