Rapport économique sur l’Afrique: l’urbanisation et l’industrialisation, piliers du développement

 Le document a été publié par la Commission économique pour l’Afrique. Il projette 49% de citadins en 2035. Ce qui impliquera des choix à faire.

«L’Afrique connaît une transition urbaine rapide et devrait afficher le taux d’urbanisation le plus rapide de toutes les régions dans les décennies à venir. En 1990, seulement un tiers (31%) de la population africaine était urbaine. En 2035, ce taux devrait atteindre 49% ». Tel est le constat fait dès la première phrase du rapport économique sur l’Afrique publié en fin du mois de mars dernier par la Commission économique pour l’Afrique (CEA). La problématique de l’urbanisation y est posée comme une voie obligée pour le développement. Dans son avant-propos, Abdalla Hamdok, secrétaire exécutif par intérim de la CEA, déroule les répercussions de cette urbanisation dont les moindres ne sont pas la transformation géographique du continent et ses résultats économiques, environnementaux et sociaux. « La croissance urbaine de l’Afrique est à la fois une chance et un défi », prévient Abdalla Hamdok. Un meilleur fonctionnement des grandes villes pourrait entraîner des avantages productifs. Le rapport soutient que « pour peu que le cadre directif soit judicieux, les pays africains peuvent tirer partie de la dynamique d’urbanisation pour accélérer l’industrialisation et s’assurer ainsi un avenir plus prospère et équitable ».
S’agissant de la croissance, le rapport révèle qu’elle a diminué de plus de la moitié, passant de 3,7% en 2015 à 1,7% en 2016. Cette croissance a subi la morosité au plan mondial avec les faibles cours du pétrole et des produits de base. L’Afrique de l’Est a enregistré la plus forte croissance (5,5%). Cette croissance a été tirée par l’Ethiopie (dépenses d’infrastructures), le Kenya (le dynamisme de la consommation des ménages), le Rwanda (l’...

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