La prédication de l’imam central de Douala a insisté sur les fondements de l’Islam qui se veut vertueux et pacifiste.
Une vingtaine de fois au moins, en résumant son propos en français, l’imam de la mosquée centrale de Douala, Mouhamad Malik Farouk, a invoqué le Très-Haut en faveur de la paix dans les cœurs, dans le monde et particulièrement au Cameroun. Sur la place du gouvernement des milliers de fidèles étaient réunis le 12 septembre, sous le regard du gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua et nombre d’autorités de Douala, pour la grande prière de ce jour de Tabaski. Une demi-heure de communion et de partage autour de la question de réflexion choisie pour cet instant : les valeurs de compassion, de tolérance qui sont des vecteurs de paix sur la terre.
Le discours spirituel de Cheikh Mouhamad Malik Farouk s’inscrivait donc dans l’air du temps, soucieux de stabilité et de confiance. L’Islam, a-t-il dit, couvre tout aspect de la vie ici bas et même au-delà. Il veut élever l’Homme et anéantir l’égocentrisme. Il lui indique la démarche à suivre pour s’éloigner de ce qui est mal et retrouver la sainteté originelle à laquelle Dieu destine tout humain. Mais en ces temps troubles où l’image de l’Islam est associée par certains à des pratiques choquantes, l’imam a tenu à dire que tout...
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