Bafoussam: plaidoyer pour la jeune musulmane
- Par S.E.M WANG YINGWU
- 12 sept. 2016 23:29
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Le sermon de l’imam de la mosquée centrale a mis un accent sur l’émancipation de cette couche sociale, généralement marginalisée.
« La quête du savoir est une obligation qui incombe aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Autant l’islam a accordé une importance particulière à l’éducation du garçon, autant le même intérêt est accordé à la jeune fille ». Cheikh Arouna Abdoulaye pesait ses mots lorsqu’il a fait cette déclaration, à l’occasion de la célébration de la fête de la Tabaski ce lundi, à Bafoussam. L’imam de la mosquée centrale a dénoncé l’attitude des fidèles musulmans qui laissent encore traîner leur progéniture, les filles surtout, à la maison une semaine après la rentrée scolaire. Selon le guide spirituel, l’islam a établi une égalité parfaite entre les femmes et les hommes en termes d’obligations religieuses. Contrairement à l’opinion selon laquelle l’islam est brandi comme prétexte, pour justifier le faible pourcentage des filles musulmanes scolarisées, la religion musulmane accorde une place de choix à l’éducation de la jeune fille. « Lorsque la jeune fille est éduquée conformément aux normes islamiques, elle devient un bouclier contre les tourments de l’enfer », ajoute le prédicateur
Au cours de la prière de l’Aïd-El-Kebir tenue à l’esplanade de la mosquée centrale de Bafoussam, les fidèles musulmans ont élevé des prières à Allah pour cette fête de la fraternité, de la soli...
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