Société

Mpox, Covid-19, choléra, rougeole, fièvre jaune, etc. : le Cameroun sous surveillance

Par Alexandra TCHUILEU N.
12 sept. 2024 11:49
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Au cours d’une déclaration mardi à Yaoundé, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a dressé un bilan de la situation épidémiologique.

Le Cameroun est encore sous l’emprise de diverses épidémies. Le ministre de la Santé publique (Minsante), Manaouda Malachie, a dressé un point de la situation épidémiologique du pays mardi lors d’une déclaration au Centre des opérations des urgences de santé publique.

Variole du singe
Déclaré urgence de santé publique le 13 août 2024 par le Directeur général du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC), le Mpox aujourd’hui au Cameroun, c’est 46 cas suspects dont six confirmés et deux décès. Les districts de santé touchés se trouvent dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, le Littoral et le Centre. Le dernier cas confirmé a été décelé à Ndikiniméki le samedi 7 septembre. « Aucun des cas identifiés et confirmés dans notre pays n’est lié au nouveau variant Clade I B, en circulation dans les pays en épidémie et dont la létalité et la contagion apparaissent plus importantes », va indiquer le ministre. Avant d’ajouter : « cette maladie n’est pas une fatalité car, des protocoles de prise en charge existent. » De plus, un don de 500 doses de vaccin est déjà reçu de CDC Africa.

Covid-19
Ce n’est pas encore fini. Depuis le début de l’année 2024, 300 cas identifiés et aucun décès. « A la suite de la résurgence des cas dans certains pays du monde en juin 2024 et avec le retour des pèlerins du Hadj, des mesures ont été prises pour le renforcement de la surveillance sur l’ensemble du territoire national, notamment aux frontières aériennes de notre pays », dira Manaouda Malachie. La surveillance reste donc active pour détecter les cas et y riposter.

Choléra, diphtérie et coqueluche
Pas de flambée particulière de choléra enregistrée dans le pays depuis le début de l’année. Mais les inondations actuelles inquiètent, notamment dans l’Extrême-Nord et le Nord, avec environ 35 000 ménages sinistrés. « Nous avons pris des dispositions pour pré-positionner les intrants dans lesdites zones à risque », va assurer le Minsanté. De même, un cas de diphtérie importé du Gabon a été enregistré dans le dist...