COMMENTAIRE
Le taux de réussite au General Certificate of Education (GCE) a chuté de l’ordre de 60% en 2016 à 30 % l’année scolaire écoulée. Une telle dégringolade n’aurait pas été possible si les apprenants s’étaient retrouvés dans des conditions idoines d’apprentissage. On sait que l’environnement général autour de l’Ordinary level, de l’Advance level et du First School Leaving Certificate n’était guère favorable au succès. Dès lors, il appartient aux parents, aux chefs d’établissements, aux enseignants et aux apprenants qui forment la communauté éducative de créer les conditions favorables au succès.
Certes, l’école ne peut se soustraire à son cadre de vie. Certes aussi, les membres des diverses couches professionnelles peuvent émettre des doléances. Y compris les membres de la communauté éducative. Pour autant, la portée de ces revendications ne saurait altérer la noblesse de l’école. L’école qui a été célébrée, depuis des temps immémoriaux, comme le cadre par excellence de la formation des hommes. Dans le sublime roman de l’écrivain sénégalais, Cheikh Hamidou Kane, intitulé « L’aventure ambiguë » rédigé lors de la rencontre entre l’Afrique et l’occident, l’un de ses personnages, La Grande Royale, prend clairement position pour l’école. Elle observe opportunément : « Il faut aller apprendre, chez eux, l’art de vaincre sans avoir raison (…) L’école étrangère est une forme nouvelle de la guerre que nous font ceux qui sont venus. Il faut y envoyer notre élite ». Tel a toujours été l’enjeu de l’école camerounaise : la formation de l’élite. Personne ne peut dire que notre école a failli sur ce plan. Bien avant l’indépendance du pays, de nombreux cadres camerounais ont été formés sur l’ensemble du territoire national et à l’extérieur de nos frontières. Ceux-là ont contribué à poser les jalons de la nation camerounaise. La formation s’est poursuivie après l’indépendance. Avec la réforme universitaire, la formation s’est amplifiée. La réforme universitaire s’est d’autant plus émancipée que les produits issus du secondaire ré...
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