Des procédures à maîtriser

Depuis lundi dernier, les acteurs et les responsables de projets financés au Cameroun par la Banque islamique de développement (BID) sont édifiés sur les procédures de ce bailleur de fonds, en matière d’acquisition de biens et services, de décaissements, de mobilisation de fonds de contrepartie, entre autres.  En ouvrant les travaux, Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a fait un état des lieux de la relation entre le Cameroun et la BID. Mais surtout, il a relevé, pour le déplorer, le faible taux de décaissement des fonds (4% sur 555 milliards de F) et par ricochet, de réalisation des projets BID. Une situation qui a un impact doublement négatif. D’une part, la mauvaise performance du portefeuille d’un bailleur de fonds ralentit les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. D’autre part, cela ternit l’image du pays auprès des partenaires au développement, qui peuvent décider de se retirer.
Mais pour avancer, il faut connaître les causes de ces manquements. Pour le Cameroun, il s’agit notamment de la maîtrise approximative des procédures, la faible maturation des projets, la lenteur dans les décaissements. Une situation déplorable, car le Cameroun, dans sa position de premier pays au monde à avoir bénéficié d’un financement de la BID après sa création en 1975, devrait être plus au fait de tous les contours nécessaires pour que les projets soient réalisés ...

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