Ils permettent aux ménagères de s’approvisionner à toute heure dans les quartiers.
« Je ne vois pas de tomate dans mon assiette, tu sais bien que j’aime les tomates dans ma laitue », lance Monsieur Heudjeu. Son épouse inquiète et pressée, sort de la maison en courant. Non loin de leur domicile, se trouve un étal de fortune où on peut trouver pêle-mêle tomates, poivrons, carottes, persil, huile, riz, piment, produits vivriers, oignon, ail, cube, poivron, savon… Elle va pousser un ouf de soulagement, car elle y trouve ce qu’elle cherche. Ce qui lui épargne de refaire un autre tour au marché. Tout sourire, elle reconnaît : « Ce n’est pas la première fois que cette femme me sorts d’une situation. Souvent, il m’arrive de rentrer de mon travail pour me rendre compte qu’il me manque quelques épices ou autres assaisonnements, et à chaque fois, j’ai pu trouver chez elle de quoi me rattraper ». La tenancière, une habitante du quartier, arrive ainsi à satisfaire de nombreuses femmes au quotidien. Pourtant, son étal qui est loin de rivaliser avec ceux des grands marchés de la ville, rend de multiples services du fait de sa proximité.
Diane Nga, une des fidèles clientes, soutient que « bien qu’on y trouve « le minimum ». De quoi nous épargner les embouteillages des marchés, surtout le week-end. On économise en temps et même en a...
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