Affaire Martinez Zogo : l’Etat civilement responsable

A l’audience d’hier au Tribunal militaire de Yaoundé, quelques avancées ont été enregistrées en faveur de l’ouverture des débats.

Plus de sept heures de débats et deux suspensions de 30 minutes chacune. C’est à 17h20 hier 19 août que l’audience relative à l’assassinat de Martinez Zogo, chef de chaîne de la radio Amplitude FM a été suspendue au Tribunal militaire de Yaoundé. Contrairement à la dernière audience, beaucoup a été dit. L’on apprendra ainsi que la Cour d’appel a confirmé la décision rendue par le Tribunal militaire, au sujet de la demande de multiplication des pièces du dossier, formulée par les avocats, toutes parties confondues. Ce sera donc la consultation sur place. Mais les avocats n’en démordent pas. Ils réclament toujours des copies dudit dossier.  Et cette fois, ils ont saisi la Cour suprême.  Il s’agit, entre autres, de ceux de l’Etat du Cameroun, des accusés Maxime Eko Eko, Justin Danwe et des conseils des ayants-droits de Martinez Zogo. 
Conséquence : pendant que certains veulent que les débats soient suspendus au Tribunal militaire en attendant la décision de la Cour suprême, d’autres revendiquent l’évolution du procès. Après de longues minutes d’explications, le commissaire du gouvernement déclare : « la décision de la Cour d’appel est un arrêt, pas un jugement avant dire droit. Le pourvoi n’a pas un effet suspensif. Les débats relatifs à ce dossier peuvent continuer », dira le lieutenant-colonel Cerlin Belinga. Suspension d’audience. A la reprise, le colonel Jacques Misse Njone, le président du tribunal soutient la position du commissaire du gouvernement et ordonne la continuation des débats. Dans la foulée, la position de l’Etat du Cameroun est clarifiée. Il a été déclaré civilement responsable et non partie civile. Une évolution satisfaisante pour plusieurs avocats.  Me Jacques Mbuny, avocat de l’accusé Danwe dira que « le dossier est renvoyé pour l’ouverture des débats.  On va enfin dire à chaque accusé, ce qu’on lui reproche, ensuite on pourra entendre les témoins et examiner les pièces de ce dossier. Nous pensons que nous sommes en train d’évoluer sereinement », a-t-il déclaré, ajoutant que pour lui, c’est une petite victoire. « Il était impossible de maintenir la Dgre comme partie civile. Lui donner la casquette ...

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