Transmission mère-enfant du VIH : l’importance de la consultation prénatale

Le sujet a meublé la 2e réunion statutaire du Comité national de lutte contre le sida mercredi dernier.

 
Comparé à l’année 2022 ou 2023, le nombre de décès liés au VIH/sida au Cameroun a connu une baisse d’environ 16%. Le pays demeure dans un contexte épidémique faible et mise sur l’élimination totale de la maladie d’ici 2030. Enjeux et défis pour atteindre cet objectif ont été présentés mercredi dernier à Yaoundé, au cours de la 2e réunion statutaire du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS). La rencontre couplée au lancement du Mois national de lutte contre le sida était présidée par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, en présence de responsables du CNLS, de l’Onusida, d’experts et membres des organismes de la société civile. Le pays étant résolument engagé à barrer la voie au VIH/sida, l’implication de tous les acteurs demeure incontournable, à en croire le président du Comité national de lutte. Le Dr Manaouda Malachie a profité de l’occasion pour saluer les efforts des différents partenaires, aux rangs desquels la première dame, Chantal Biya, qui œuvre sans relâche à travers plusieurs programmes dont « Vacances sans Sida ».
Pour davantage affiner la riposte contre le VIH/Sida, le Comité entend fournir plus d’efforts sur la couverture des personnes à risque, notamment les femmes enceintes. « La couverture en consultation prénatale n’est pas optimale. Cela veut dire que si une femme enceinte qui bénéficie de trois tests gratuits (VIH, syphilis et hépatite B) n’est pas enrôlée à l’hôpital et testée, on ne saura pas si elle est affectée ou p...

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