Activités génératrices de revenus: des refugiés formés à Yaoundé

Les attestations leur ont été remises hier au Centre de promotion de la femme de Yaoundé V au terme de cet apprentissage organisé entre autres, par le HCR.

Jour de joie pour plus de 90 réfugiés hier au Centre de promotion de la femme et de la famille de Yaoundé V, à Essos. Des femmes réfugiées pour l’essentiel, ont le sourire dans ce centre basé à la mairie de cet arrondissement. C’est que, grâce au Haut-commissariat des Nations unies pour les refugiés (UNHCR), le ministère de la Promotion de la femme et de la Famille, le Fonds national de l’Emploi et Plan Cameroon, elles sont désormais capables de réaliser des activités génératrices de revenus et se prendre en charge. Leurs compétences ont été renforcées pendant trois mois en fumage de poisson et de poulet. La fabrication des produits d’entretien, des jus de fruits et produits dérivés du soja n’a pas été en reste. Tout comme la formation en blanchisserie. D’autres ont été formées en techniques de recherche d’emploi. En recevant leurs attestations de fin de formation, elles avaient du mal à dissimuler leur soulagement. « Je suis très contente. Cet apprentissage est une très bonne chose. Maintenant, je sais concocter des jus et différents cocktails que je peux vendre et avoir un peu d’argent », affirme Marie Chantal Ntiliyaga, Rwandaise.
Elle, comme les autres réfugiés formés, n’avait aucune occupation jusqu’ici.  Selon Khassim Diagne, représentant du HCR au Cameroun, il devient difficile de répondre de manière adéquate aux besoins de tous les refugiés et particulièrement à ceux des 20 000 vivant à Yaoundé et Douala, dans un contexte humanitaire marqué par plusieu...