Sciences, ingénierie, technologie : la percée des Camerounaises

Elles sont de plus en plus nombreuses à se distinguer au niveau international. Portraits de ces nouvelles amazones.

Elles sont intelligentes et audacieuses. Les femmes scientifiques camerounaises ont réussi à percer les mystères de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Purs produits des universités locales pour la plupart, elles font la fierté du pays à travers le monde. Dernière illustration, Dr. Babette Christelle Tchonang. Son recrutement à la National Aeronautics and Space Administration (Nasa) le 7 février dernier a suscité l’admiration de plus d’un. Âgée de 28 ans, la titulaire d’un PhD en océanographie étudie à présent l'expansion de l'eau à partir d'un satellite révolutionnaire dénommé SWOT.
Physicienne, le Dr Babette Christelle Tchonang est un pur produit de l’enseignement supérieur local. Elle part de l’Université de Dschang où elle obtient une licence en physique pour un court séjour en master I à l'Université de Yaoundé I, option physique de l’environnement. Elle décroche ensuite un Master II en océanographie au Benin. Puis, ses travaux de thèse en juillet 2021 lui permettent de rejoindre, contre toute attente, Dr Ernest Simo à la Nasa.
Son domaine à elle, c’est l’ingénierie. Lauréate du prix «Schlumberger Faculty for the Future» 2021, Dr Gisèle Béatrice Sonfack, 37 ans, fait ses premiers pas au Cameroun. Titulaire d’une licence de l’IUT de Bandjoun, la native de Fongo-Tongo dans la région de l'Ouest décroche son Master en électronique à l’Université de Ngaoundéré. Le manque de financement pour ses travaux de thèse la pousse à présenter le concours d’entrée à l'École normale supérieure de l'enseignement technique (Enset) de Douala.
Gisèle Béatrice Sonfack est admise en 3e année Electrique technique. Major de sa promotion, la nouvelle enseignante est admise en formation en Corée du Sud en 2015 avant d’intégrer le programme Techwomen du département d’Etat américain. Elle se retrouve alors à la Silicon Valley en 2016 pour des recherches sur les énergies renouvelables. Gisèle Béatrice Sonfack revient ensuite à l’Université de Dschang pour sa thèse en physique, option électronique, qu’elle soutient en 2020. La même année, elle intègre le prestigieux Centre international de recherches pour les sciences physiques et mathématiques en Italie. Son engagement dans le domaine de l'ingénierie est couronné en mars dernier par le Prix Schlumberger 2021.
Agnès Antoinette Ntoumba, quadragénaire, quant à elle, fait partie des lauréates de la 11e édition du programme régional L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science en Afrique subsaharienne. Pour l’édition 2020, Agnès Antoinette Ntoumba a su se distinguer des 300 autres candida...

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