Œuvres universitaires : a l’ère de l’entrepreneuriat

« Après les vœux ou une soutenance, où allons-nous manger ? C’est toujours dans des endroits bien aménagés. Or, nous avons des restaurants universitaires ». Tel un opérateur économique, le Pr. Edgar Patrick Abane Engolo, Inspecteur général des services au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), énumère les possibilités de modernisation des centres des œuvres universitaires. En présence du secrétaire général, le Pr. Wilfried Nyongbet Gabsa, les vice-recteurs en charge du contrôle interne et évaluation des universités, ainsi que les directeurs des œuvres universitaires des 11 universités d'État ont évalué le rôle de ces centres dans la mise en œuvre du concept de l’Université-entreprise. « Après la promulgation de la nouvelle loi d'orientation, le ministre d’Etat a un an pour élaborer ses textes d’application, en gestation. En attendant leur validation, nous sommes engagés dans la professionnalisation de nos universités afin de les rendre autonomes et permettre aux étudiants d’être eux-mêmes des créateurs d’emplois », a expliqué le secrétaire général.
Au cours de ce séminaire, des propositions ont été faites pour moderniser les centres des œuvres universitaires. Concernant les activités sportives, le Pr. Engolo propose par exemple d’implanter des piscines au sein des campus, au regard de l’attraction de cette installation de détente pour les jeunes et de créer des salles de sport bien équipées offrant des prix défiant toute concurrence. Dès lors, les athlètes prenant part aux Jeux universitaires pourraient coacher le personnel, les étudiants et même les populations environnantes. Côté restauration, tout est à refaire. « On propose des plats de 100, 200 F aux étudiants. Ce qui est noble. Mais, ces jeunes aiment la bière et la pizza. Certains n’hésitent pas à dé...