Marchés publics: la question du « moins disant »

Elle était au centre de l’intervention du ministre délégué à la présidence, Abba Sadou, vendredi dernier à l’Assemblée nationale.

«Le problème du moins disant » ! C’est ce que l’honorable Dzité Thérèse épse Ngassam, élue RDPC appelle « réalité du terrain », qui plombe la réalisation optimale des grands projets et hypothèque le bien-être des populations. Face à cette situation, l’hon. Dzité a interpellé le ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics, Abba Sadou, sur la possibilité de limiter ce seuil du « moins disant », par rapport au coût estimatif proposé par les experts. Dans ses propos explicatifs, le ministre Abba Sadou a précisé que « dans un appel d’offres, le marché ne peut pas être systématiquement attribué au candidat dont l’offre est la moins chère ». Car, note le MINMAP, il peut se révéler, après une bonne évaluation, que le candidat concerné ne soit pas techniquement qualifié ou alors que son offre financière soit anormalement basse. Sauf qu’« à qualité technique égale des offres des soumissionnaires, il est tout à fait logique pour l’Etat, en tant qu’agent économique, d’acheter la prestation la moins chère », reconnaît Abba Sadou. Mais ceci est lié à un préalable : s’assurer que ladite offre n’est pas anormalement basse. Et pour ce faire, il existe des principes et outils qui permettent d’évaluer le coût normal et acceptable d’une offre « moins disant ».
Sur un autre plan, en respectant le principe de la libre concurrence, le ministre Abba Sadou a rappelé que les soumissionnaires sont libre...

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