Un message constant de paix

Six jours après le début de l’escalade militaire entre la Russie et l’Ukraine, les armes continuent de tonner autour de Kiev, la capitale, et des autres villes ukrainiennes. Les soutiens du président Fermement attaché à la recherche d’une solution concertée aux conflits internationaux, le Cameroun a dévoilé lundi dernier sa position officielle sur cette actualité qui tient la communauté internationale en haleine.  A travers le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, le Cameroun se dit préoccupé par cette situation, « porteuse de graves conséquences pour la paix et la sécurité internationales ». Dans cette sortie, René Emmanuel Sadi rappelle que « le règlement pacifique des différends entre les Etats a toujours été l’un des principes fondamentaux de la politique étrangère du Cameroun ». Et pour donner une chance à la paix, le « gouvernement camerounais en appelle à l’arrêt des hostilités et à l’ouverture des négociations entre les parties, dans l’optique d’une recherche de solutions concertées ». C’est donc clair, le Cameroun ne milite pas pour une solution militaire au conflit qui oppose Moscou et Kiev mais prône un règlement pacifique de la crise à travers un dialogue entre les deux parties.
Cette déclaration du porte-parole du gouvernement ne s’écarte pas des principes - de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats et de l’approche multilatérale dans la gestion des conflits et des dossiers internationaux - qui caractérisent la diplomatie camerounaise. Il ne pouvait en être autrement car celui qui gouverne le Cameroun a toujours affiché son option pour le multilatéralisme comme solution aux conflits qui menacent la paix et la sécurité internationales. La voie camerounaise s'inspire des principes et des objectifs fondamentaux des Nations unies en vue d'un monde en paix et en sécurité. Sous la clairvoyance du président Paul Biya, le Cameroun est aujourd’hui cité en exemple pour sa gestion pacifique du conflit frontalier qui l’a opposé au Nigeria sur la Péninsule de Bakassi et pour lequel le chef de l’Etat camerounais avait préféré s’en remettr...

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